Idées reçues sur l’emballage plastique
FAUX. La loi n° 2010-729 du 30 juin 2010 modifiée par la loi n°2012-1442 du 24 décembre 2012 suspend non seulement la fabrication mais aussi l’importation et la mise sur le marché des emballages contenant du BPA.
Cela concerne, de la même façon, l’importation et la mise sur le marché des denrées alimentaires contenues dans ces emballages contenant du BPA.
DGCCRF : conditions de mise sur le marché des matérieux et objets contenants du Bisphenol A.
FAUX. Le bisphénol A est le constituant de base (monomère) qui après réaction chimique (polymérisation) devient le polycarbonate, une matière plastique complètement distincte du PET.
Lorsqu’il est autorisé, le BPA est aussi utilisé comme un composant essentiel dans la synthèse des résines époxydes. Ces résines peuvent être utilisées dans la formulation de certains vernis qui servent à la protection intérieure d’une grande partie des emballages métalliques destinés au contact alimentaire.
Outre le fait que le BPA est interdit en France dans les matériaux au contact direct des denrées alimentaires, il n’y a aucune raison pour que du BPA puisse être retrouvé dans des emballages en PET.
FAUX. Les phtalates sont utilisés comme plastifiants du polychlorure de vinyle (PVC), auquel ils confèrent la flexibilité voulue pour faciliter sa mise en forme. Dans le polyéthylène téréphtalate, le terme phtalate qualifie une fonction chimique du produit et non les substances « phtalates », obtenues par estérification de l’acide phtalique, ce qui peut expliquer certaines confusions.
Aucune substance phtalate n’est donc utilisée dans le processus de fabrication du PET.
FAUX. Les agences sanitaires allemande et européenne ont confirmé l’innocuité du PET en 2010. Ces avis faisaient suite à la publication en 2009 d’une étude par l’Université Goethe de Francfort dont les résultats tendaient à mettre en évidence une activité hormonale liée aux bouteilles en PET.
Dans son avis, le BfR a précisé qu’il ne connaissait pas de substances utilisées dans la fabrication du PET qui puissent migrer dans l’eau minérale et être responsables de l’action œstrogénique des échantillons provenant des bouteilles en PET.